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Affichage des articles associés au libellé ABDOULAYE WADE

D’un Débat politique au rabais à une Démocratie participative…

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D’un débat politique au rabais à une démocratie participative… «Les politiciens sont les mêmes partout. Ils promettent de construire un pont même là où il n’y a pas de fleuve..» (Nikita Khrouchtchev) Les récentes passes d’arme entre PDS et APR avec «l’affaire Bara Gaye», sans oublier l’histoire de l’abrogation de la «loi Sada Ndiaye» voulue par REWMI accueillie avec des réserves par le camp présidentiel, sont quand même quelque peu révélatrices du niveau du débat politique sénégalais de ces derniers temps. Et dire que depuis 2000, année de la première «Alternance» dans notre cher pays, les Sénégalais ont eu à expérimenter une nouvelle fois le bon usage de la carte électorale qui fait et défait note élite politique et ceci à satiété. Seulement, cette aptitude à faire et à défaire risque, par la faute et le manque de vergogne de nos politiciens, de n’être qu’un simple et sans grand impact mode devant juste servir à déshabiller Jean pour habiller Paul. A entendre nos politiqu...

Référendum du 25 mars 2012, consigne de vote contre « ndiguël électoral »

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La chaude actualité de l’heure à savoir le deuxième tour qui se profile à l’horizon, nous donne à assister à une situation où le Citoyen Sénégalais est appelé à se prononcer pour élire son prochain président de la République. Si la  République  est cette forme de gouvernement dans laquelle les gouvernants sont désignés par l’élection du peuple, ou d’une partie de celui-ci, alors point de « ndiguël » qui puisse y prospérer. Il nous faut faire, d’emblée et de manière décisive et assurée, la part des choses entre consigne de vote et « ndiguël électoral » La consigne est généralement admise comme étant une recommandation faite par un parti politique ou une personnalité politique à une ou des personnes sur le point de voter. Le terme est particulièrement employé pour désigner les suggestions faites par des candidats éliminés au terme d’un premier tour de scrutin, et avant que n’ait lieu un nouveau tour, lorsqu’ils désignent...

Le «conseil contipation-nel » a choisi son camp…

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« Contre la peur, un seul remède : le courage. » Louis Pauwels Alors que le Peuple s’attendait à se faire libérer du joug des « Wade » par une invalidation de la candidature de Pa’Wade ; voilà que le « Conseil Contipation-nel » avec ses cinq « soi-disants » sages lui refuse ce droit en validant les visées honnies et exécrées du plus vieux président des temps modernes. Ce président, qui cherche à se faire remplacer par son « Rimka » de fils aux agissements aussi fautifs que délictueux, ne pouvait et ne devait se présenter. .. Malgré tout, des récriminations aux réprobations, ce « conseil constipation-nel » qui se devait de rejeter cette maudite et infecte candidature l’a finalement reçu et validé. Comme un mauvais présage, ils ont d’abord tenu à se laisser compromettre par « lui », ensuite se faire protéger par « lui », pour in-fine adouber sa candidature en lui t...

An XI de l’alternance, fêtons l’espoir déçu…

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Il était un 19 Mars de l’an 2000, quand, le peuple Sénégalais tel un seul homme s’était prononcé pour l’Alternance. Ceci après 40 infinies et rudes années de « Disette Socialiste»… Des années de charbons et de braises, qui en un tour de main c’est-à-dire par le vote de millions de Sénégalais, ont propulsé un simple homme au rang de grand dévot et/ou messie venu pour sauver tout un Peuple des méandres des ères Senghoriennes comme Dioufiennes. Une « bonne arrivée » qui, pour le commun des mortels de « Djoloff » était le moment tant attendu pour taire nos souffrances, a fini de sonner le glas de l’espoir du « Sopi » qui se devait de marquer une frontale rupture afin d’arriver à de véritables et concrets actes de bonne gouvernance pour l’émergence d’un Sénégal « new look ». Ce Sénégal là d’un grand et possible espoir pour des lendemains meilleurs via le « Sopi » –rêvé par la grande majorité, et souhaité par la minorité...

Bon « FESTIWAL » (1) !

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Il m’a suffit de lire une nouvelle fois une histoire de milliards, mettant encore en scène les mêmes à savoir nos  « Alternoceurs » (2),  pour me rendre compte que nos pauvres milliards de misérables et petits francs CFA ont toutes les raisons de se voir se pâlir, se blêmir, se blanchir, se bleuir, se verdir, se rougir, se jaunir bref d’être dans tous leurs conditions fiduciaires tellement ce régime les a inopportunément barbouillés. Il n’est pas un jour dans notre quotidienneté, où le clan aux affaires ne cesse de se payer nos têtes… Sommes-nous ou non dans État de Droit ? Cette question mérite bien d’être posée car le droit étant défini comme étant l’ensemble des règles qui régissent la vie en société dont ces trois éléments caractérisant sa règle pour dire : -         qu’elle est générale et abstraite : elle indique, sur un territoire donné, ce qui est permis, ce qui est interdit, ce qui est prescrit ...

An 10 de l’Alternance : Fêtons la pitoyable « Alternoce » ! ! !

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Il était une fois le 19 Mars 2000. Une alternance pacifique et historique à laquelle nous avions assistée, mettant fin à quarante ans de suprématie du Parti socialiste. Je ne sais pas si vous vous en rappeliez mais en ce temps-là –période d’avant 2000–, l’« Alternance » n’était qu’un simple rêve certes réalisable mais qui malencontreusement présentait de gros risques pour l’avenir du pays. Des populations Sénégalaises aux observateurs étrangers, tous craignaient un blocage du processus électoral et un déchaînement de la violence. Ce Sénégal-là était à deux doigts de ressembler à sa sœur ivoirienne où éclata dans ce pays un coup d’état militaire contre le régime d’Henri Konan Bédié. Cette crise ivoirienne a eu considérablement de résonances au Sénégal, ce qui a fait qu’une partie de la population dont notamment les jeunes étaient excités à l’idée de voir surgir de quelque part un Robert Gueï Sénégalais. Le contexte d’alors était si chargé que le leader de l’oppositio...

A l’heure des Goebbels de l’alternance…

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« La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures. » Noam Chomsky Il y’a eu dans l’histoire du monde un homme au nom qui reste indissolublement lié à l’emploi des techniques modernes de la manipulation des masses et de la démagogie, et qui a été capable de diffuser les pires propagandes de la dictature nazie. Cet homme était le ministre du Reich à l'Éducation du peuple et à la Propagande : Joseph Goebbels. Il fut nommé à ce poste le 11 mars 1933 par Hitler en raison de ses talents d'orateur et de rhétoricien. Son rôle était très important dans la mise en place de la dictature nazie et de la diffusion des mots d'ordre. Selon lui, « l'idéal , c'est que la presse soit organisée avec une telle finesse qu'elle soit en quelque sorte un piano sur lequel puisse jouer le gouvernement ». Dans notre pays et avec le régime des « Alternoceurs », Goebbels se voit réincarner en des « Goebbe...