A l’heure des Goebbels de l’alternance…
« La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures. »
Noam Chomsky
Il y’a eu dans l’histoire du monde un homme au nom qui reste indissolublement lié à l’emploi des techniques modernes de la manipulation des masses et de la démagogie, et qui a été capable de diffuser les pires propagandes de la dictature nazie. Cet homme était le ministre du Reich à l'Éducation du peuple et à la Propagande : Joseph Goebbels.
Il fut nommé à ce poste le 11 mars 1933 par Hitler en raison de ses talents d'orateur et de rhétoricien.
Son rôle était très important dans la mise en place de la dictature nazie et de la diffusion des mots d'ordre. Selon lui, « l'idéal, c'est que la presse soit organisée avec une telle finesse qu'elle soit en quelque sorte un piano sur lequel puisse jouer le gouvernement ».
Dans notre pays et avec le régime des « Alternoceurs », Goebbels se voit réincarner en des « Goebbelsenegalensis » qui ont pour nom : Moustapha GUIRASSY, Alioune SOW, Serigne Mbacké NDIAYE, Abdoulaye BABOU, Farba SENGHOR, Bamba NDIAYE et j’en passe.
Cette énumération est certes loin d’être exhaustive mais prend seulement en compte que ceux qui me sont venus à l’esprit…
De prime abord, nous découvrons un fonctionnement alambiqué et extravagant de ce système où l’idolâtrie servile de leur part vis-à-vis du maitre infaillible est de rigueur. Contrairement à ceux-là Goebbels avait bien structuré son système autour de trois thèmes pour entretenir jusqu’au bout ses propres illusions sur le succès alors que troupes soviétiques et alliées ont manifestement mis à genoux la « Grande Allemagne ». Nos « Goebbelsenegalesis » eux en sont maintenant passés maitres dans l’art de nier tout jusqu’à l’évidence.
Pendant que le Peuple Sénégalais en particulier et le monde en général s’indignent des dérives du pouvoir de l’alternance, nos « Goebbels réincarnés » se singularisent dans une idiotie sans commune mesure au point où nous nous demandons s'ils ne parlent et n’écrivent pour manipuler même la postérité.
En l'absence d'une hiérarchie arrêté et d'une répartition claire des compétences dans ce système des ultras du « libéralisme Wadien », nous assistons en effet à d'incessantes querelles personnelles – dans lesquelles nos « Goebbelsenegalensis » ne sont jamais les derniers à s'impliquer – où le but est in fine de gagner les faveurs d'un Gouvernant de plus en plus enfermé dans ses propres émotions. Ce climat rend difficile voire impossible la prise de décision, la réalisation de tout projet concret. C'est ainsi que nos « Goebbelsenegalensis » en sont maintenant arrivés à se radicaliser davantage en appelant les militants à répondre du tic au tac et en s’épanchant continuellement sur des sujets et réalisations sans importance pour le Peuple Sénégalais.
Leur projet n'avançant pas, ils seront peut-être amener à faire comme Goebbels, qui lui-même préleva en 1944 des milliers de soldats sur le front de l'Est pour tourner en tant que figurants dans une de ses productions cinématographiques.
Alors à quand une production d’envergure pour ainsi glorifier davantage le « Pape du Sopi » ?
En attendant cette étape, ils nous font nous contenter de la « RTSPravda », du journal « Le Messager », de la réouverture de « Océan FM » d’une part et de l’autre de l’arrivée imminente de « Sopi FM » et de « Sopi TV »…
Ils se trompent lourdement en pensant pouvoir arriver par la communication de masse à contrôler l'activité des hommes, comme le ferait une dictature classique. Ils auront beau s’ériger en un régime totalitaire : en tentant de s'immiscer jusque dans la sphère intime de la pensée, en imposant à tous les citoyens l'adhésion à une idéologie obligatoire – hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté – mais ils n’y arriveront pas, s’il plait à Dieu ! ! !
Qu’ils se cherchent également à endoctriner ou à embrigader une partie de la population Sénégalaise et la faire agir d’une certaine manière, leur « propagande politique » ne pourra que péricliter malgré tous leurs innombrables moyens humains, financiers, matériels et mis en œuvre. Leur intoxication à la sauce totalitaire, qui n’admet aucune opposition organisée et où l'État tendant à confisquer la totalité des activités de la société ne peut être que voué à leur propre perte.
Certes, beaucoup de nos valeurs, vertus et principes moraux sont entrain de dépérir avec ce régime, seulement nous resterons nous-mêmes et nous affirmerons au quotidien avec cette démocratie (à toujours défendre et à assidûment protéger).
La seule chose que vous arrivez à nous apporter à chacune de vos sorties c’est du cafard à la bouche ! ! !
In-fine et comme à mon habitude, je termine en priant Dieu le Tout – Puissant de nous garder contre toute folie et toute paranoïa à même de désagréger le ciment de notre État – Nation…
Allaahumma aamiine !!!
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