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Affichage des articles associés au libellé POUVOIR

An XI de l’alternance, fêtons l’espoir déçu…

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Il était un 19 Mars de l’an 2000, quand, le peuple Sénégalais tel un seul homme s’était prononcé pour l’Alternance. Ceci après 40 infinies et rudes années de « Disette Socialiste»… Des années de charbons et de braises, qui en un tour de main c’est-à-dire par le vote de millions de Sénégalais, ont propulsé un simple homme au rang de grand dévot et/ou messie venu pour sauver tout un Peuple des méandres des ères Senghoriennes comme Dioufiennes. Une « bonne arrivée » qui, pour le commun des mortels de « Djoloff » était le moment tant attendu pour taire nos souffrances, a fini de sonner le glas de l’espoir du « Sopi » qui se devait de marquer une frontale rupture afin d’arriver à de véritables et concrets actes de bonne gouvernance pour l’émergence d’un Sénégal « new look ». Ce Sénégal là d’un grand et possible espoir pour des lendemains meilleurs via le « Sopi » –rêvé par la grande majorité, et souhaité par la minorité...

Un management politique que trop patrimonial

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Pour vous, quelle différence existe-t-il entre les Wade, les Idy, les Tanor, les Niasse et consorts sur leur manière respective de manager leur formation politique ? En attendant votre réponse, il n’est point besoin de faire l’historique des partis politiques au Sénégal pour y répondre lapidairement par ces 6 lettres : AUCUNE . AUCUNE pour la bonne et simple qu’ils en sont arrivés à faire les leurs les propos de Me Ousmane NGOM que je cite : « Wade parle en démocrate et agit en autocrate ». Ces propos contextualisés à chacun des leaders de formation politique donne ceci : « Ils –tous et sans exception– parlent en démocrates et agissent en autocrates ». Ces chefs de parti se partagent le défaut de plastronner d’office sur la tête de chaque militant et d’en faire de fait un mouton de panurge. Cette condition infligée à chaque militant n’est que très rarement dénoncée par qui de droit. Là où Me NGOM, employait « autocratie », je me permets d’employer : « despotisme » ou plutôt « mon...

Walf / Bsda : Une occasion pour un autre, sérieux et capital combat …

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Quand un tout petit bureau en l’occurrence le Bureau Sénégalais des Droits d’Auteur (BSDA) se permet de fermer aussi bien une télévision (Walf TV) et trois radios (Walf 1, Walf 2, Walf 3) alors il y’a de quoi vraiment s’inquiéter ? Cette affaire est carrément ubuesque et triste !!! On n’a jamais vu dans notre cher Sénégal un « petit bureau » qui n’a rien d’un ministère de l’intérieur ou de l’information se donner les moyens pour couper le signal à un organe de presse. Ce bureau administratif (BSDA) s’est permis de s’octroyer une contenance politique en s’éloignant de la gestion collective dont réside sa mission qui est de défendre les intérêts moraux et matériels des titulaires de droits. « Ce petit bureau » doit reconnaître qu’il a tout faux en se fourvoyant dans un élan zélé qui ne dit pas son nom. La mission première du BSDA n’est pas d’affaiblir un des maillons sûrs et essentiels, bien que très fragilisé ces derniers temps, par le régime de l’alternance. Par sa malad...