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Affichage des articles du août, 2013

Il faut soutenir et/ou sauver le soldat Mbaye…

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La presse libre n’existe pas. Vous, chers amis, le savez bien, moi je le sais aussi. Aucun de vous n’oserait donner son avis personnel ouvertement. Nous sommes les pantins qui sautent et qui dansent quand ils tirent sur les fils. Notre savoir faire, nos capacités et notre vie même leur appartiennent. Nous sommes les outils et les laquais des puissances financières derrière nous. Nous ne sommes rien d’autre que des intellectuels prostitués. John Swaiton – éditeur du New York Times, lors de son discours d’adieu Cet article pouvait s’intituler :  « Abdoul Mbaye par ci, Abdoul Mbaye par là… », « Complot contre le PM Abdoul Mbaye », « Sauvons Abdoul Mbaye des griffes de politico-affairistes encagoulés », « Abdoul Mbaye face aux faucons du Palais », « Qui veut la tête de Abdoul Mbaye ? », « Qui pour prendre la défense de Abdoul Mbaye ? »  et j’en passe… Le choix du titre ne manquerait pas d’autant qu’il est loin d’être exhaustif. Cependant, je porte mon choix sur un autre

Tanor DIENG entre erreur monumentale, amnésie et honte…

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Ousmane Tanor DIENG (OTD), est l’homme politique qui jusque-là, a réussi au mieux à synthétiser le personnage et l’action politique du Président Abdoulaye WADE par des concepts tels qu’ absence   de vision, imprévoyance et intolérance… Trois concepts qui collent bien à la peau du Président mais qui malheureusement – la faute à une déclaration malhabile ou balourde – vont désormais se coller à sa peau d ’administrateur de haute classe, l’ homme du sens de l’Etat et du secret d’Etat, l’homme de foi et de discrétion… En visitant son site internet, nous pouvons lire divers titres, charges, fonctions, qualités particulières, capacités spécifiques et caractéristiques distinctifs qui font de l’homme un politicien à part dans ce landerneau grâce à ses grandes connaissances de la chose étatique et de son grand vécu en tant que grand-commis au service des deux premiers Présidents du Sénégal (SENGHOR puis DIOUF). Ce Tanor là, comparé au Tanor opposant et actuel 1 er  Secrétaire du Parti So

Mr le Président Mamadou SECK, ne fuyez pas ce débat !

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Depuis votre invite à un débat public et contradictoire à diffuser à la radio et à la télévision, faite à Mr Idrissa SECK, le Peuple Sénégalais n’attend plus que sa belle tenue. Il nous est appris malheureusement que ce beau débat en perspective et qui se devait d’opposer les sieurs SECK –Idrissa SECK et Vous– n’aura finalement pas lieu. La cause de cette non-tenue est à chercher (r.f Journal le Quotidien du Lundi 27 Décembre 2010) dans la hardiesse de plusieurs responsables libéraux –et pas des moindres– proches du Président Wade de vous en dissuader ; afin de ne pas offrir une tribune au maire de Thiès. Mr Idrissa SECK, connu pour ses grandes dispositions et/ou prédispositions à beau parler et à bien parler, fait peut–être peur au point de susciter ce repli digne d’une mauvaise farce. Ce beau projet de débat, qui faisait d’avance tant régaler tout un Peuple ne peut pas ne peut avoir lieu car le Peuple n’attend que ça. Ce vaillant Peuple, pour une première fois, a l’insigne honn

Lettre ouverte au Maire de Dakar Khalifa SALL

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Merci Mr le Maire ! Un merci d’emblée, sous la forme d’un insolite bonjour, pour saluer non pas le mail à mon en endroit mais pour saluer plus que ça c’est-à-dire le signal – votre signal – à l’endroit de chacun de vos administrés. Vous ne pouvez point savoir la haute portée de votre acte en termes de gouvernance, d’administration et de gestion par rapport à son impact sur vos mandats tellement l’acte est aussi princier qu’inaccoutumé. Je suis heureux de constater par une de vos agréables schématisations déclinées dans l’entame même de votre adresse que la Démocratie a de qui tenir et de qui bien espérer. Encore heureux je le suis, et pouvant même m’en égosiller, car la chose ainsi faite (r.f. à votre adresse) peut sembler naturellement anodine, et pourtant la démocratie telle un vœu pieux reste et demeure toujours proclamé à hue et à dia mais que rarement appliquée. De pareilles pratiques ainsi constatées nous est que perpétuellement présentées voire exposées malgré qu’elles

SENELEC, une pyramide des âges que trop déséquilibrée :

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Par lecture d’un article du journaliste du quotidien le Populaire (Bachir FOFANA), titré « Personnel de la SENELEC : 2500 agents et trop de papy », je me suis posé la question à savoir : de combien d’agents disposeraient réellement la SENELEC :  2544  ou  5078  ? En suivant de plus près le raisonnement de l’auteur, j’ai constaté deux démonstrations qui mises ensemble montrent le contraire du chiffre total estimé dans l’article à 2500 agents. A la décharge de l’auteur, je peux, d’emblée, souligner que l’erreur résulterait peut–être d’une succession de banalités commises par les producteurs du rapport. Ils ont émis des données, somme toute fausses, car ne reflétant pas la réalité entre les chiffres «  Effectif du Personnel » et les chiffres « Pyramide des âges ». Pour démontrer la chose, je me suis mise à faire mon « petit calcul d’épicier », ainsi nous avons : 1.     Un total pour  « Effectif du Personnel »  qui fait état de : -      Trois cent onze  (311) cadres  ; -      Mi

Les archives en Afrique de l'Ouest : un patrimoine en mutation (Par Saliou MBAYE, ancien Directeur des Archives du Sénégal)

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Introduction : I- Les archives du Sénégal II- Les archives de l’Indépendance III-Les archives aujourd’hui et demain 1) Les archives orales : 2) Les manuscrits : 3) Les nouvelles technologies : 4) La coopération ou le partenariat au développement : Conclusion : ******************************************* Introduction : Madame la Directrice, vous m’avez demandé de partager avec vous mes réflexions à haute voix sur « les Archives de l’Afrique de l’ouest : un patrimoine en mutation ». Voilà quelque trente années que j’ai passé un pacte d’amour avec les Archives du Sénégal. Voilà quelque vingt-sept années que je mène un long voyage à travers mon cabinet de Directeur des Archives du Sénégal. Or, en parlant des archives de l’Afrique de l’ouest, je serai forcément amené à m’appesantir sur les Archives du Sénégal qui en constituent l’épicentre, voire « La Holy Mecca » comme disait mon regretté collègue J. Enwere du Nigéria. C’est pourquoi, j’ai quelques inquiétudes.