MISÈRES DE LA PRESSE : une dissertation biographique .



Un regard - M'introduire - Sud - Les Ong et moi - L'expérience au quotidien - Mutations - Refus de la source - Quotidiennes misères - Oser l'entreprise... 

Bref, tels sont les sous- titres qui constituent le dernier ouvrage, du directeur général du quotidien national « Le Soleil », El Hadji Hamidou KASSE , intitulé « Misères de la presse ». Ce livre pose encore le problème du choix des titres. Cet ouvrage ne répond pas à son titre.

En outre, dans ce livre KASSE ne parle pas des misères de la presse mais plutôt de sa vie, de ses études en France, de son passage à Sud Hebdo puis à Sud Quotidien, au Congad ... Mais le DG du Soleil a induit en erreur l'opinion publique en général et les hommes de la presse en particulier. 

Après avoir lu ce livre, je suis resté sur ma faim comme tout autre lecteur, fidèle à la presse sénégalaise. Cette attitude de Kassé doit rayée de la carte du paysage médiatique. La presse aujourd'hui constitue le « Quatrième pouvoir » après les trois pouvoirs classiques (Exécutif - Législatif - Judiciaire). Donc il n'est pas acceptable qu'une quelconque personne comme cet auteur des "Misères de la presse ", vienne troubler la quiétude des journalistes, avec sa « dissertation biographique ». Cette même dissertation de l'auteur de « Mamelles de Thiendella » pourrait porter préjudice à la presse sénégalaise. La crédibilité de cette dernière peut être mise en cause et en doute.

De plus, le fameux DG se cache derrière ce " titre " pour jeter des fleurs à ses amis, pour faire leur éloge .Nous ne sommes plus à l'heure des " journalistes griots ".Il faut dire non à cette pratique. Nous ne sommes plus dans un monde de clientélisme et de favoritisme. En effet, EHK est aujourd'hui mal placé pour parler des misères de la presse. Comme nous le constatons tous, il fait actuellement parti des enfants gâtés de la République autrement dit un privilégié. Il n'ose pas dire à son Employeur de faire quelque chose pour ces vaillants journalistes. Il n’a pas le courage de mettre sous presse les doléances des journalistes dans le quotidien qu'il dirige. Pourquoi ? Ces jeunes journalistes, issus de la bonne et réputée école  qu'est le Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l ' Information (CESTI), mérite une attention particulière, car, ils sont toujours au service du peuple. Ils suent sang et eau, font feu de tout bois pour informer les populations, avec des moyens très limités, dans les coins les plus reculés du pays. 

Alors KASSE ne pouvait-il  pas nous parler de ça ? Pourquoi ? De la prétention ? On ne peut pas être juge et parti ; mais être l'avocat du diable c'est bien possible avec des gens comme l'auteur des « Misères de la presse » si quelqu'un est atteint de la mégalomanie, il ne pourra jamais parler à la place de ses confrères ou collègues. Ceci est valable dans tous les secteurs professionnels et la presse n'y échappe pas. Ce sont les vrais journalistes qui en sont à la hauteur. Eux qui affrontent chaque jour que Dieu fait les véritables misères de la presse. 

Tantôt j'avais parlé du Cesti. En effet, cette école mérite aujourd'hui une réflexion profonde de la part des autorités gouvernementales et universitaires. Demain ce seront les étudiants de cette illustre école qui vont affronter les dures conditions de travail et de vie de la presse sénégalaise. Qui pis est, risqueront d'être des « vaches à lait ». Il faut que l'Etat et les bonnes volontés assistent cette école. Le Cesti en a vraiment besoin sur tous les plans : technique, financier, matériel ... pour que ces futurs jeunes journalistes puisse être au diapason des nouvelles technologies de l'information et de la communication.

Ces jeunes ne doivent pas être la cinquième roue du carrosse. Mais plutôt la cheville ouvrière de la communication de notre pays. La communication est aujourd'hui un outil indispensable pour le renforcement des démocraties, en Afrique et partout ailleurs dans ce bas monde, et des libertés individuelles. C'est dans ce Temple de la formation journalistique de l'Afrique que les maux, c'est-à-dire les véritables misères de la presse, commencent à germer. C'est là où se trouve la racine.
Donc vainquons le mal par la racine. Les jeunes journalistes quand ils sortent du Cesti, ne doivent pas demander de meilleures conditions de vie et de travail. Mais ils doivent les exiger. Ils ont toutes les qualités qui leur permettent de taper fort sur la main de leurs futurs employeurs. 

Et nous Sénégalais, comptons sur la compétence de ces dignes journalistes, formés dans l'unique et seule école de journalistes (valable et validée) - le CESTI - pour ne pas le nommer, pas des journalistes formés sur le tas ou ces soi-disant journalistes, pour qu'ils assainissent le paysages médiatique du pays. Le milieu de la presse a besoin de cure salvateur avec le plus grand soin. Les animateurs ne sont pas des journalistes. Ils n'ont aucune, j'ai bien dit aucune formation pour faire le travail des journalistes comme ça se passe à la RTS, dans certaines rédactions et stations FM du pays Ils doivent rester à leur place de simples animateurs, et rien de plus. Comme on a pu le dire : « Il faut rendre à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui est à Dieu ». Il faut en rajouter : rendre aux journalistes ce qui appartient aux journalistes. C'est ça qui peut sonner le glas aux misères dont sont victimes les journalistes, que le DG du Soleil a essayé de décrire, mais malheureusement il a échoué sur toute la ligne.
Cet ouvrage n'avait pas sa raison d'être. Il est dénudé de sens du point de l'approche qualitative et de l'approche quantitative.

Monsieur le Directeur, vos acolytes ne vous ont pas critiqué parce que vous êtes dans le même lobby qu'eux (en l'occurrence Babacar TOURE, le préfacier des « Misères de la presse », Abdoul Latif COULIBALY et de Hamidou DIA). Ces comportements sont infâmes voire même ignobles. Ils doivent être mis au ban de la société pour que la PRESSE SÉNÉGALAISE trouve un nouveau visage.






Honni soit qui mal y pense * !

* Honte à qui y voit du mal. 





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