Idrissa SECK et sa « nôtre » de schizophrénie

Je vous en adjure de bien vouloir me pardonner cette mienne de schizophrénie qui me cintre dans un délire innommable et qui, comme et avec « lui » semble nous mener en parallèle par le bout du nez. Autrement, je désire de vous une haute indulgence par rapport à mon équivoque de sympathie qui pourtant n’a rien de mal –j’en suis convaincu–, et que je voue modérément au Premier-Ministre Idrissa SECK. Fâcheusement, cette condition complexe m’a amené à abhorrer « lui » autant que je supporte « Ndamal Kadioor ».

Bref, tout ce tralala de chichi pour vous avouer qu’Idrissa SECK est l’homme publique qui m’est le plus sympathique du pavillon politique sénégalais –point de contrariété pour ma part– ; malgré qu’il ait terminé de m’épouvanter de par et sa conduite, et son attitude, et ses comportements outrancièrement schizophréniques (capharnaüm indescriptible vous me direz bien sûr, soit pour moi et pour lui ! ! !).

D’où ce titre : " Idrissa SECK et sa « nôtre » de schizophrénie ", qui a pour objet de montrer au visage du monde en général et au Sénégal en particulier, qu’on aura beau adoré ou beau abhorré « lui », mais on ne pourra s’empêcher de trouver le premier des Thiéssois à la fois agréable par moment et déplaisant par conjoncture.
Historiquement parlant, nous n’oublierons jamais le mois d’avril de l’an 2004, lorsqu’une crise politique éclata pour entraîner la défenestration de « lui », remplacé par Macky SALL –grâce à la volonté de « moi »–, alors coupeur des têtes qui dépassaient leur égo et/ou tout puissant-ministre de l’Intérieur.

En ce moment là –toute prépondérante nostalgie à part–, nous savions à quel Idrissa SECK nous fier ! ! !Le Idrissa SECK du moment est devenu l’archétype même et idéalement contraire du Idrissa SECK de la conjoncture, car voilà un monsieur qui sait aussi bien faire dans le « Tchiguign / Tchagagn » (se partageant entre le chaud et le froid). 
Autrement dit, il est maître dans l'art de jongler entre le « Tchiguign-pdsiste » élémentaire (le froid) et le « Tchagagn-rewmiste » primitif (le chaud) tel un hardi casse-cou . . .

Bref, un bonhomme difficilement compréhensible par lui-même de « Mara » qu’impossiblement saisissable par nous autres de « lamba » de Sénégalais à qui il convoite nos jetons électoraux de carte de vote pour se rassasier de son destin présidentiel. Subséquemment, il est à charge de revanche pour « lui » de savoir s’intéresser véritablement au Peuple en dissolvant ses ambitions politiques dans notre volonté de combattre pour vaincre cette « survivance » devenue la règle à la quelle n’échappe aucun Sénégalais quel que puisse être sa catégorie sociale ou sa noblesse de descendance.

Se fout-il, « lui », de nous et de nos petites têtes de Sahéliens ou se prend t-il pour le plus intelligent parmi les plus futés des 12 ou 13 millions sagacés de sub-sahariens du « Djoloff » ? 
Je ne sais guère pourquoi je me limite simplement à en donner, avec la plus grande des incompréhensions possibles et des fourvoiements contingents, ma langue au chat ! ! !

Parce que « lui » se sachant intelligent –Astaghfirloulah–, se possédant plutôt escobarderiement dissimulé, déluré et malin comme « moi ». Il, « lui », se permet de nous faire rentrer par je ne sais par quelle thaumaturgie dans sa schizophrénie devenue cliniquement atterrante. Les « audiences de midi » au Palais-Permanence du PDS ne nous enchantent en rien ni en tout, et pourtant nous en sommes devenus enchantement demeurés et friands comme des potaches de la maternelle de « Keur Tata-Badiaan Baptou ».

Par ci, et par là : on entend que « lui » ! Par là, et par ci : il nous est audible que « moi », un agissement indisposant pour nous car identifiable à hue et à dia. . . 
Wa niom niaar ! (Et, eux deux là !) et le Peuple Sénégalais dans cette navrante histoire ? Nulle part une place qui sied au Peuple vous me direz !

En véritables briscards de la « chose politique-publique », vous vous saviez tout comme vous vous savez intellectuellement inaptes de vous montrer intellectuellement objectifs devant ce magma que représente le Peuple Sénégalais. Votre marketing et votre communication sautés à la sauce politique et relevés accessoirement au levain psychosociologie « sénégalèrienne » vous connaissent assurément, « bilaay » et « walaay ». Cependant, purement et « ndeysaan » vous aurez beau lavé, délayé, détrempé, nettoyé, astiqué, frotté, dilué, assaisonné, aromatisé, poivré, agrémenté, parfumé vos discours tout comme vos concepts et idées mais, bon an mal an, vous n’arriverez –Incha’Allah (s’il plait à Dieu)– à point nous enrégimenter. . .

Les Sénégalais auront beau vous laisser les « divertir » seulement vous aurez toujours à faire à des lions exclusivement sourds-muets par intermittence quoique rageurs et irascibles une fois le dos au mur.

S’il est admis de tous qu’à force de s’amuser avec le feu l’on finit par se brûler alors à mon cher Idy et par contrecoup à mon cher « Mame Boy » –devenu son propre et plus farouche opposant– ; je vous invite à changer de fusil d’épaule en arrêtant de vous jouer de nous par votre narcissisme désinvolte enrobé dans son machiavélisme enduit de glu.

Retenez pour de bon, que ce Peuple-ci –par la grâce d’Al-Mouhaymin (Celui à qui n’échappe aucune parole, ni aucun acte, ni aucune croyance des créatures)– en a viscéralement dans le pif, à plein nez et vous a, « lui et moi », depuis dans son collimateur !Cette contribution est l’expression de mon total désaveu sur les « djabadialé » (va-et-vient) de mon leader naturel « lui » en direction du Palais-Permanence avec « moi » ; elle devra par ricochet me servir modestement –sans trop grande prétention– à mettre mon holà à cette mystification qui m’irrite, m’intrigue et me met très mal à l’aise profusément.

Puisse le Seigneur des cieux nous ménager d’une « nôtre » et d’une « vôtre » de SCHIZOPHRENIE cliniquement désespérante, en nous gardant de cette éventuelle hypothétique comme aléatoire SCHIZONEVROSE. De cette dernière pathologie, dérivant naturellement de la première, est incontestablement grosse du sursis de notre République dolente aux égides vaticinant une dévolution monarchique en grande perspective.

Qu’Il nous oriente, LUI, sur la « Siratikhal Moustakhima » (le droit chemin) et nous darde de l’antidote contre la mauvaise conduite –cette fameuse tortuosité– dans les affaires de nôtre Cité : « NOTRE SENEGAL UN ET INDIVISIBLE ».


Allahuma Amiin ! ! !


Ababacar Sadikh SECK


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