Silence coupable Vs Impassibilité troublée : panique dans le navire « con-crétiste ».

A la lecture d’un article titré « Silence coupable », paru dans Ferloo.com (mes encouragements au passage à Mr Alassane DIALLO), et signé par Vieux Aïdara en sa qualité de P.D.G ou P.C.A ou D.G et/ou je ne sais plus comment encore, mon sang n’a du faire qu’un tour tellement j’ai été pris de peur par l’extrémisme manifeste dont l’auteur de l’article s’en prenait pour demander à la fragilisation des libertés. Oui, je parle bien de nos libertés… Ces libertés qui nous sont propre –nous sénégalais– et qui, si on n’y fait pas attention, risquent de nous filer entre les doigts, pour nous installer dans un Etat de non-droit caractérisé par le règne de l’impunité à cause d’un excès de zèle exagéré de « con-crétistes ».
Dans cette contribution Mr Aïdara, pour ne pas le nommer, s’offusque du fait qu’il n’existerait pas « un réel mouvement citoyen fort, qui ne serait pas simplement un tremplin comme le font certain pour entrer en politique. Nous en arrivons aujourd’hui à suivre des faiseurs d’opinion, qui ont leur propre projet politique, suivant le mouvement de la masse lorsqu’il s’agit d’élection, en ne faisant même pas de choix sur la base de projet de société. »
Et Patati et Patata ; et Bla bla et Tralala ! « Tieuy Yalla, fougnou dieum gnoun ? » Et le voilà parti pour un quart de tour de prophétie inopérante.
Qui disait que la parole trahissait la pensée ? En tout état de fait, ce n’est pas de moi. Si Mr Aïdara connaît de qui sait...alors please help me (aidez-moi s.v.p) !
Dans une de ses contributions Mr Babacar Justin Ndiaye écrivait ceci : « Les libéraux sont des coyotes aux dents acérées, prompts à mordre sans relâche ». Me concernant, je trouve qu’il y’a pire que ceux-là dont parle Mr Ndiaye, et ils se nomment « fellayins » de sa majesté Karim Wade et/ou « con-crétistes ».
Quel est leur nombre ? / Qui sont-ils ? / Comment les reconnaitre ? / Où les trouver et retrouver ?
Dieu seul sait toutefois que je conçois mal qu’il vaille vraiment la peine de les identifier spécialement pour les combattre intellectuellement. Nous nous posons nécessairement des interrogations sans réponses à priori, mais qui à postériori, trouvent illustrations au détour de ce qu’ils ont –nos amis con-crétistes– de profusément commun, la diarrhée verbale. Toujours aptes à parler pour ne rien dire, à se montrer plats, creux et vides ; tout en nous tympanisant d’absurdités malheureusement audibles, pour finalement abuser de notre patience dans leurs mirages et amalgames et mixtions (tellement ils en fabriquent à l’allégresse). Heureusement pour nous autres sénégalais, qu’en plus d’être perfectibles comme tout un chacun d’ailleurs, les chambellans de l’hyper-extra sénégalais (Rimka) n’en sont qu’intellectuellement constipés, guindés et compassés. Voulant défendre becs et ongles leurs sinécures…ce fromage qu’ils n’ont vraiment pas mérité d’avaler, risque tout bonnement de leur rester à travers le jugulaire et l’encolure.
Ces petits gars ayant été survoltés par l’électrochoc électoral du 22 mars dernier, événement qui a finit de prouver urbi et orbi, ô combien la « Wade Family » s’est fait vomir par le peuple sénégalais. Cette désillusion électorale les a placés dans une épouvantable posture qui fait qu’ils n’ont rien trouvé de mieux que d’installer la frayeur dans leur propre camp. Croyant être en mesure d’intimider les braves sénégalais, ils en appellent maintenant à « leur pouvoir publique » de siffler la récréation démocratique.
Mr Aïdara dixit : « Les autorités doivent vraiment siffler la fin de la récréation. La République du Sénégal ne devrait tolérer plus longtemps les agissements que nous observons depuis quelques temps, d’où qu’ils viennent, (media, pouvoir, opposition). La politique au Sénégal ne saurait se limiter à l’invective, à l’insulte et à la diffamation ». Rien qu’à travers ces quelques lignes, nous avons vu venir ; nous sentons au loin le jeu « con-crétiste » tendant à vouloir saper les efforts inouïs et historiques des sénégalais pour se donner une démocratie à la mesure de leurs attentes.
Si vraiment, qui peut le plus, peut également le moins ; alors soyez réconforté Mr Aïdara que nous autres sénégalais –dignes malgré les vicissitudes de la vie d’une part, et de l’autre l’adversité des faucons-pourfendeurs de la république– en plus de ne pas nous « autosuffire » du peu démocratique acquis après de hautes luttes, sommes disposés à mener le combat pour encore et davantage de libertés individuelles et collectives.
Ensemble comme un seul homme, nous lutterons et vous trouverons sur le chemin de la tortuosité pour vous mener sur le droit chemin. On est ensemble pour un Sénégal des meilleurs, n’est-ce pas chers « con-crétistes » ?
Dire que j’en oubliais Mr Aïdara !!! Alors pour en revenir à vous, sachez ceci : votre contribution titrée « Silence coupable » n’a d’égale que sa maladroite transcription qui ne fera que frustrer les dotés de raison. Nous n’oublions pas l’attitude du D.G de l’ARTP qui a failli faire taire les douces mélodies de l’info à chaud, qui inopportunément pour vous ne sont que litanies et ritournelles vrombissantes à vos oreilles de fossoyeurs de la DEMOCRATIE.
Le pouvoir est au peuple, au peuple de l’exercer pleinement qu’il en plaise à certains et en déplaise aux autres. Jamais au plus grand jamais, un sénégalais n’arrivera à faire escamoter ce pouvoir aux mains du « peuple-baadola ». Par ce terme, comprenez l’écrasante majorité des sénégalais. Ce « baadola » que j’emploie est au sens propre et ne saurait en rien rimer les « alternoceurs » de « baadola ».
Sachez que l’on reconnait l’arbre à ses fruits ! Votre contribution malheureuse cache mal votre « Impassibilité troublée ». D’aucuns s’offusquaient de vos manières, de vos façons, de votre goût du luxe, de votre arrogance, de votre dédain, de votre mépris, de votre condescendance, de votre mésestime, de votre irrévérence … bref, de votre petitesse d’homme qui manifestement, cache calamiteusement votre désarroi. De par cette adresse à vous, ne vous y voyez pas invectiver, ni insulter, ni mépriser ou haïr seulement je vous considère comme étant l’exemple type et visiblement à découvert du « con-crétiste » modèle.
Qui a bu, boira car, on ne se corrige jamais d’un défaut devenu habitude. Ces défauts en quantités incommensurables sont la représentation personnifiée et troublante des véritables « con-crétistes ». Ces vaillants lions herbivores, frugivores et phytophages qui n’ont que le mérite d’être en directe accointance avec le « grand » tout petit prince, qui grâce à Dieu, n’est que responsable de sa propre honteuse turpitude à vouloir de tout temps, et en tout lieu, quérir à se dérober…
Notre Prince de la république-monarchique du Sénégal des temps actuels est passé tristement par la petite porte de l’illustre assemblée nationale –la nouvelle salle sise à l’arrière-cour de l’Hémicycle– pour rendre « ses comptes » à « ses » « dépités ». Peut-être « ses » députés à lui, par peur de perdre leurs sinécures, planques et filons, ont vaille que vaille, résisté à « leur » devoir d’assumer la noble mission dont le Tout-Puissant Allah les a éprouvé. L’heure était de leur plaire à verser dans leurs capharnaüms calculs souterrains, cachés, sournois, faux, ténébreux, pour que leurs infectes spéculations forgent leurs bizarroïdes « solides amitiés ».
« Wayé dawléén rék ». « Courez, courez toujours… ». Plus on est fou, plus on rit !!!
Je suis de ces sénégalais qui se posent à satiété, ces quelques questions : Pourquoi Karim Meïssa Ibn Bour Saloum –sang royal oblige– ne s’assumerai enfin devant le monde, devant les hommes en général, et les sénégalais en particulier ? Pourquoi Mr Wade-fils est toujours collé aux basques de son pater malgré sa « toute-puissance » ? Comment le fiston à Tata-Vivi en est plus méritant que les autres sénégalais ? Pourquoi se fait-il mal entouré (au passé-présent-futur) ? Bref « mom moy kan » (qui est-il ?) pour plastronner sur nos pauvres têtes de sénégalais bon teint, pur sang et bonne race … ?
Qui disait que l’homme est un être perfectible ? Encore une fois, ce n’est pas de moi. Si Mr Aïdara en sait peut-être quelque chose...alors merci, sauver mon âme perdue !
Vous cachez mal votre jeu, vous invitez, et je vous cite : « Messieurs, les ministres de l’intérieur, de la justice, mesdames, messieurs les magistrats, mesdames, messieurs les agents des forces de l’ordre publique, vous avez une responsabilité que vous vous devez d’assumer. Vous devez appliquer les lois de la république dans toutes leurs rigueurs, ce sont nos lois que nous Sénégalais, nous nous sommes données à travers notre assemblée nationale par les représentants du peuple. ». Qu’enfin s’appliquent les lois de la république dans toutes leurs rigidités ! Que l’action Anoci –waw ça sent vraiment les noces– nous serve, pour qu’en définitive la loi de la force n’écrase plus la loi et que les corps de contrôle de l’Etat interviennent sans exclusive !
Comme je disais, Mr Aïdara m’a donné des preuves de « son » et de « leur » impassibilité troublée. Suivez mon regard…
Ainsi réside le pourquoi de votre « ETRANGE, SURPRENANT, DERANGEANT, PATHETIQUE, RENVERSANTE, REVULSANTE » attitude. Pourquoi cet appel du pied au matraquage du peuple ? Non content de votre piètre prestation, vous en appelez également et comment ne pas vous citer : « à décréter par l’Etat du Sénégal, l’état d’urgence ou de siège, à l’époque des manifestations violentes de novembre 2007 ».
Et comble du comble, vous finissez par ceci : « Je terminerais en disant que la classe politique, la société civile, les media, devraient élever le débat et créer un nouvel espace de controverses saines ; autour des grandes questions économiques, sociales, politiques et institutionnelles qui préoccupent les citoyens. A ce moment, seules les personnes compétentes dans ces différents domaines auraient voix au chapitre ; et tous les « pitres » se tairaient ».
Bravo Aïdara Karara ! Et si ces « pitres » dont vous faites allusion étaient les véritables citoyens ?
Ceci est la preuve qu’au Sénégal le ridicule ne tue point, que l’exception est devenue la règle et que la règle s’est disqualifiée en exception. Dans ce cas présent, je préfère alors me complaire dans la pitrerie, la bouffonnerie, la farce, la drôlerie et l’arlequinade, que de rejoindre votre camp de raisonnables insensés, de sages déglingués et de sérieux démythifiés de la république. Sincèrement, je ne me vois pas vous tenir pour encore assez longtemps la critique. En feignant ne pas vous avoir lu, je m’en vais prier pour votre âme, comme j’en fais autant pour celle de ma petite personne.
Qu’Allah le tout Puissant nous guide ensemble –vous et moi– sur les chemins de la « Siratikhal Moustakhima », et ait pitié de nos âmes !
Pour le type de manager hors du commun que vous êtes, que vous incarnez et que vous représentez (vous en particulier, les concrétistes en général), je repasserai « Incha’Allah » mais cette fois-là pour révoquer…
Pour en terminer, sachez Mr Aïdara Karara que votre « silence coupable » n’est qu’à la mesure « princière » de votre propre silence du reste aussi navrant que coupable et qui, manifestement, s’est mué en une impassibilité diablement troublée ! La faute, chers « con-crétistes », à vos « malformations » de parcours académico-professionnels que congénitalo-originels. Que Dieu dans Sa Magnanimité, nous facilite la quête de Sa Miséricorde ! Lui qui nous demande de méditer sur ce qu’Il a créé. Qu'Il nous compte parmi ses élus !
Allaahumma aamiine !!!
Ababacar Sadikh SECK

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